vendredi 19 juin 2009

Day 6: Toronto, premiers pas vers l'American Dream

Comme annoncé hier, le réveil fut dur pour nous après une folle soirée de franche rigolade devant Facebook. Couchés à 1h du matin, debout à 4h45 pour un départ imminent vers Toronto, capitale économique du Canada. Lavage rapide, petit dej, et déjà départ pour la Gare Centrale et le train ViaRail, la SNCF locale. Déjà culte, quand on se plaint de la SNCF à longueur de temps...

Pour le train en lui même, plutôt bien, de la place pour les jambes. Culte, le passage de la vente de bouffe et boissons 1h après le départ. Mais naturellement, c'est là qu'est apparu un haut personnage. Vous le reconnaissez, celui qui fait claquer sa tablette de siège, ou qui fait sonner bien fort son téléphone et parle tout haut quand tu essayes de dormir? C'est lui, Super Connard! Il était dans la place ce matin, superbe! Joli passage devant l'immense lac Ontario, l'un des Grands Lacs, et aussi le superbe service des trains d'Amérique du Nord. On s'immobilise une fois sur la voie pour un problème d'échangeur, une seconde fois pour laisser la priorité au train de marchandises. Ca se passe comme ça en Amérique du Nord. 500 km en 5h30, hé oué!

Arrivée à Toronto, il était temps. Emerveillement devant les gratte-ciels, et déjà la Tour CN (Canadien National) se profile à côté du fameux Rogers Center, stade multi-fonctions made in America. Base-ball, football américain, hôtel, et surtout, le Hard Rock Cafe, passage inévitable. Il n'y a vraiment que sur le continent américain qu'on peut se siroter une bière dans une ambiance Hard Rock avec vue énorme sur l'intérieur du stade. Vraiment, cultissime.

Allez, on continue dans la grandeur, direction la Tour CN, juste à côté. La plus grande tour du continent, et la seconde au monde derrière Dubai. On ne pouvait pas ne pas y entrer. Montée en moins d'une minute à 350 m d'altitude, vive les oreilles, mais on est de suite conquis par la vue époustouflante qui nous est offerte sur la ville. Le quartier d'affaires semble minuscule à côté. Passage aussi par le sol de verre, histoire de prendre une claque devant le vide. Une sensation étrange même quand on a pas le vertige. Encore une bonne satisfaction, on aime déjà cette ville.

Il se fait déjà un peu tard dans l'après midi, direction le Marriott Courtyard Downtown pour déposer toutes les affaires qui se font lourdes.
http://www.marriott.com/hotels/travel/yyzcy-courtyard-toronto-downtown/

Que c'est bon de rentrer dans ce monde de luxure quand on est un étudiant français gréviste et gauchiste aux longs cheveux ou typé nord-africain. La chambre est superbe, un vrai régal. Bon, il se fait faim, il est quand même temps d'aller manger. En cherchant le Burger King du coin, nous avons pu visiter tout le quartier gay de Toronto. Involontairement, vous nous croyez ou pas. Mais pas moyen de trouver ce foutu Burger King. Après facilement une heure de marche, on abandonne, direction le Wendy's, fast-food typique nord-américain. Allez, ni une ni deux, Triple Cheese Burger avec Large fries and drink (trois tranches de viande, maxi frite et litre de boisson). Eddy n'en pouvait plus, pas loin de vomir tellement ce fût difficile d'en venir à bout. Mais ce fût un réel succès.

La suite et fin de la journée fût consacrée à la visite de tout le centre ville de Toronto, une nouvelle marche épuisante qui nous a exténué. Retour à l'hôtel vers 19h, affligés devant un divan-lit même pas préparé et des draps à faire soi-même. Incroyable quand on paye pour un hotel pareil. Ha oui, grand moment aussi devant la Sainte Bible et Livre des Mormons. Voilà bien l'Amérique puritaine comme on l'aime, un avant goût avant de partir pour Boston et New York.

Ce soir au programme, base-ball, catch et courses-poursuites Cops vs Bad Boys. America first! La piscine, ce sera pour demain matin, trop fatigués. On vous en dira des nouvelles. Sur ce, une pensée aux absents, tellement cette ville est géniale. Ils se reconnaitront.


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