dimanche 28 juin 2009

Day 14: Le pseudo-divorce

Matinée voire midi très tranquille pour nous, après une nuit commencée vers 5h du matin. Réveil pour Eddy et moi après 13h. Les filles ne nous attendent pas pour manger pendant que nous faisons les loques dans le canapé. Peu après elles partent se balader, on se dit de se rejoindre pour acheter les pass pour avoir les tickets de bus pour les Etats-Unis.

Notre début d'après midi s'est passé devant la télévision et nous partons enfin de l'appart aux alentours de 16h pour aller à la station de bus. Malheureusement les filles nous répondent qu'elles viendront chercher leurs tickets plus tard et nous laissent livrés à nous même. Elles sont parties au parc Jean Drapeau une nouvelle fois, pour terminer la visite et voir la plage et se promener dans la nature.

Quant à nous, nous retirons nos pass et allons là où le chemin nous mène. Centre-ville, centre commercial, disquaire, tout y passe et nous rentrons vers 19h dans une ambiance morose, mais il faut l'avouer un peu faite exprès pour continuer la guerre. Ben oui, malgré leur bonne volonté de nous laisser le repas du midi à réchauffer, elles n'ont pas daigné nous rejoindre, chose impardonnable! Après avoir décidé comment se déroulera la soirée, et avoir mangé les bons hots dogs made by Gautier, il était temps de partir voir un feu d'artifice au pont Jacques Cartier.

Mais dans le bus, les esprits s'échauffent, les cris commencent à fuser et le tout vire au règlement de compte devant les yeux ébahis des passagers. Nous faisons part de nos arguments quant aux fautes de chacun des deux camps, du bordel des filles à la flémardise des mecs. Mais bon, on a l'air de rentrer dans un gros conflit, c'est plus pour se pourrir la tronche et se chamailler, même si la pauvre Anaïs a pris ça à coeur. Et puis, un voyage trop parfait, c'est nul, alors faut mettre un peu d'ambiance.

Le feu d'artifice a été tiré avec Super Connard de retour (pour nous jouer un mauvais tour!!! Mouahaha). Le tout dans une ambiance alarme de voiture retentissante et odeur de joint à plein nez, notre super zéro n'a pas arrêté de s'ébahir et crier à chaque fusée tirée. "Whaaaa! Whoooo! Whoooaaaa!!!". Contre les gens qui crient pendant les feux d'artifice ou qui applaudissent avant la fin. Bon, on se rassure quand même, le spectacle a été de qualité.

La suite de la soirée se déroule dans tout le quartier gay au bas du boulevard Ste Catherine, en remontant vers le centre ville. Que ce fût beau de voir les nombreux sex-shops du coin, les projections de films en affiche, mais aussi les hôtels gays que l'on peut réserver pour deux heures. Le clou de la soirée, la pose avec le transsexuel transformiste déguisé en palmier, distribuant ses flyers pour spectacles avec tarif réduit pour les étudiants. Je vous laisse imaginer le genre.

Allez, on finit par se poser dans un bar, le "Bistro à Jojo".

Ambiance cave à la lumière tamisée avec serveuses bimbos et tables juste devant la scène de concert, on se retrouve pleinement dans l'ambiance Blues Rock de l'Amérique du Nord. Au programme ce soir, les Marshall, groupe de Hard Rock avec leurs propres compositions et des reprises personnelles rudement bien menées. Ambiance garantie, avec le choc entre le public américain agité mais pas trop à table et moi l'européen qui headbangue sévère au rythme de la musique interprétée. De Whole Lotta Love à Born To Be Wild, de Another One Bites The Dust à It's A Long Way To The Top, le spectacle et les interprétations ont été de qualité avec en prime un solo de batterie du tonnerre avant de repartir pour le dernier métro vers 1h. Et en bonus et pour le plaisir le batteur qui fait ses dédicaces au chevelu qui s'éclate à sa droite. Voilà comment passer un super moment.

Une bonne bière, un excellent groupe, une très bonne soirée. On en redemande!





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