mardi 30 juin 2009

Day 16: Nouvelle bataille

Les journées se suivent et chacun des deux camps y va de sa petite vie et de ses positions sur le déroulement du voyage. Chacun donne ses arguments sans jamais faillir, parfois en allant même jusqu'à la mauvaise foi. Ce matin, tout a commencé avec une idée des filles. Initialement, nous devions partir pour Boston mercredi au soir vers 23h45 et arriver là bas pour 6h30 et profiter de la journée.

Mais les filles voudraient faire autrement. Puisqu'il "pleut" ici et que nous ne faisons plus grand chose, elles ont proposé de prendre le bus mercredi matin pour arriver en fin d'après midi, et ainsi passer une nuit à l'hôtel ou auberge de jeunesse, pour être plus frais le lendemain. De l'autre côté, nous défendons que le calvaire du bus la journée sera insupportable, qu'il faudra faire des frais en plus et que le lendemain nous ne profiterons pas autant de la ville puisque nous ne serons jamais prêts pour 6h30.

Le divorce était prononcé. Du coup, l'après-midi sera divisée. Les filles tenaient tant à aller voir l'exposition sur le Titanic, elles y sont allées et sont revenues satisfaites de l'exposition. D'autant plus que la soirée s'est déroulée dans une crêperie où elles ont pu goûter à des crêpes donc et à des glaces. Pour nous, programme radicalement différent. Et moins cher.

Tout d'abord, il fallait passer faire quelques échanges pour récupérer des dollars US pour partir aux Etats-Unis. Quelle joie, mes premiers dollars! La photo s'imposait. Ensuite, direction Longueuil, dans la banlieue de Montréal. A la sortie du métro, nous demandons le centre-ville à un québécois pure souche. Ce fût très enrichissant de discuter avec lui, et il s'est même permis de se foutre un peu de notre gueule, nous les "fucking french tourists" qui ne savent pas où aller. Circonstance atténuante, notre seul moyen de transport est le métro. Il s'est permis de nous demander si notre envie d'aller à Longueuil n'a pas été favorisée par un guide du genre Le Routard. Hohoho, eh bien non!

Mais très gentil, nous avons continué la conversation, il nous a même conseillé quelques coins à visiter, notamment Québec, très jolie ville, mais aussi Ottawa. A voir à notre retour des States. En tout cas, il a été très gentil et nous avons pu discuter sur son opinion sur l'indépendance du Québec, qui pour lui doit être une évidence. La suite, ce sera la découverte de la petite ville typique américaine. La "Main Street", couverte par ses commerces, ses bars, ses restaurants, sa mairie, sa caserne de pompiers et même sa petite église. Nous sommes ici pour voir de l'Amérique, nous sommes servis.

Nous nous arrêtons dans un petit bar très sympa à l'ambiance lounge, avec comme décorations et lumières des caisses claires et toms de batterie, avec quelques cymbales derrière le bar. Vraiment très bon bar, pas trop cher, et une bonne ambiance. Nous ne sommes pas déçus. Au retour, passage par le Hard Rock Cafe, avant de rentrer à la maison et se faire un festin. Oui, nous, nous mangeons ce qu'il y a à la maison, et nous nous régalons.

La première partie se passe à l'apéro. Chips, saucisses, morceaux de poulets façon PFK (ou KFC). Le tout dans une ambiance PES. Ben oui, quitte à faire les bibites, autant le faire quand nous ne dérangeons personne. La suite du repas, riz crème fraîche et steak haché. En dessert, yaourts, et glace. Devant la télévision poubelle. Un festin de roi, pas déçus. Les filles rentrent, et nous passons la soirée séparés. Les uns dans le salon, les autres dans leur chambre. Nous en profitons pour faire l'état des lieux de l'appartement.

Vraiment, nous sommes devenus de vrais loques. La cuisine est remplie de tri sélectif pas encore jeté. La table est pleine de traces. La salle de bains est pleine de cheveux, un chips traine sur la télévision dans le salon. Non vraiment, nous sommes pitoyables. Les filles nous rejoignent en seconde partie de soirée dans le salon.

Cette seconde partie sera d'une grande violence. Le débat a été lourd sur l'intelligence des programmes de TF1. Pendant que les uns blâment la chaîne privée qui se consacre à l'entertainment sans jamais cultiver ses auditeurs contrairement à Arte ou France 5, les autres prétendent que le divertissement a du bon et qu'il faut laisser les petites gens choisir le programme qui leur convient. Les remarques ont fusé pendant que certains ont même été vexés. Faut-il laisser les faibles d'esprit se complaire dans la misère ou faut-il leur apporter la culture qu'ils ont besoin? Telle a été la grande question ce soir.

En tout cas, la cohabitation, c'est vraiment difficile. Cosmopolitain cette semaine déclarait qu'il ne faut pas partir en vacances en nombre impair. Peut-être que pour une fois, un magasine féminin aura dit vrai. Nous verrons bien la suite.

dimanche 28 juin 2009

Day 15: La mi-parcours

Nous voilà déjà arrivés à la mi-parcours de notre American East Coast Tour 2009, occasion de faire le point sur ce qui s'est passé depuis deux semaines de voyage. Tout va pour le mieux, malgré quelques déboires au niveau gustatif, mais à côté de cela le voyage se passe à merveille. Des visites, des rires, des surprises, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer et nous sommes contents d'être ici. La colocation avec les filles se passe bien, chacun met de l'eau dans son vin et nous arrivons à établir un programme qui satisfait tout le monde. Tant mieux.

La journée s'est passée très tranquillement. Ce matin, les filles étaient décidées d'aller voir le film "Là-haut", la dernière sortie Pixar ayant fait l'ouverture du festival de Cannes cette année. En 3D, elles ont été enchantées pendant que nous avons un peu traînés à l'appart à rester sur le PC pour Eddy et moi à me reposer bien tranquillement dans le plumard.

A leur retour, nous avons pris pour idée de profiter du beau temps, et de nous rendre au parc du Mont-Royal qui surplombe la ville. Nous avons préparé quelques sandwiches, les filles ont un peu mangés, et nous sommes partis. Pas de problème jusqu'à notre arrivée, nous nous promenons dans les espaces verts au rythme des percussionnistes présents qui nous livrent un spectacle auditif très attrayant. Nous nous posons quelques instants, avant de partir nous balader de notre côté pendant que les filles font un petit somme.

Ce parc, c'est vraiment l'Amérique comme on la conçoit: des percussionnistes à tout va, l'odeur du pétard décidément partout dans la ville, des lanceurs de frisbee, des punks installés tranquillement, des musiciens, mais aussi un drôle de spectacle sur une petite clairière. Une trentaine de personnes se livrant un combat médiéval avec des armes en mousse, le but, se rendre dans la base ennemie sans se faire tuer. Il n'y a vraiment qu'ici que l'on pourra voir de telles représentations.

De retour pour voir les filles, cette fois nous allons grimper jusqu'au sommet de la colline. La fatigue leur fait éviter les escaliers et prendre le chemin le plus long, le sentier faisant tout le tour du Mont. Elles auront été consumées à petit feu, après une heure de marche incessante. Mais le final en vaudra la peine, une vue splendide sur le centre-ville de Montréal. Au loin, le St-Laurent continuant son chemin vers Québec et l'Atlantique, les Etats-Unis à une trentaine de kilomètres à vol d'oiseau, quelques montagnes se dressant à notre face. Vraiment, ça en valait la chandelle.

Il est temps de redescendre, en croisant quelques écureuils, en prenant les escaliers cette fois avant d'arriver pour reprendre le métro. La soirée à la maison n'aura pas été fatigante, puisque nous mangeons rapidement et nous nous préparons à nous coucher dans la foulée. L'extinction des feux, pour une fois, se fera avant minuit. Sauf pour votre éternel serviteur, qui sera toujours là pour vous faire part des derniers exploits de la journée ;)

Day 14: Le pseudo-divorce

Matinée voire midi très tranquille pour nous, après une nuit commencée vers 5h du matin. Réveil pour Eddy et moi après 13h. Les filles ne nous attendent pas pour manger pendant que nous faisons les loques dans le canapé. Peu après elles partent se balader, on se dit de se rejoindre pour acheter les pass pour avoir les tickets de bus pour les Etats-Unis.

Notre début d'après midi s'est passé devant la télévision et nous partons enfin de l'appart aux alentours de 16h pour aller à la station de bus. Malheureusement les filles nous répondent qu'elles viendront chercher leurs tickets plus tard et nous laissent livrés à nous même. Elles sont parties au parc Jean Drapeau une nouvelle fois, pour terminer la visite et voir la plage et se promener dans la nature.

Quant à nous, nous retirons nos pass et allons là où le chemin nous mène. Centre-ville, centre commercial, disquaire, tout y passe et nous rentrons vers 19h dans une ambiance morose, mais il faut l'avouer un peu faite exprès pour continuer la guerre. Ben oui, malgré leur bonne volonté de nous laisser le repas du midi à réchauffer, elles n'ont pas daigné nous rejoindre, chose impardonnable! Après avoir décidé comment se déroulera la soirée, et avoir mangé les bons hots dogs made by Gautier, il était temps de partir voir un feu d'artifice au pont Jacques Cartier.

Mais dans le bus, les esprits s'échauffent, les cris commencent à fuser et le tout vire au règlement de compte devant les yeux ébahis des passagers. Nous faisons part de nos arguments quant aux fautes de chacun des deux camps, du bordel des filles à la flémardise des mecs. Mais bon, on a l'air de rentrer dans un gros conflit, c'est plus pour se pourrir la tronche et se chamailler, même si la pauvre Anaïs a pris ça à coeur. Et puis, un voyage trop parfait, c'est nul, alors faut mettre un peu d'ambiance.

Le feu d'artifice a été tiré avec Super Connard de retour (pour nous jouer un mauvais tour!!! Mouahaha). Le tout dans une ambiance alarme de voiture retentissante et odeur de joint à plein nez, notre super zéro n'a pas arrêté de s'ébahir et crier à chaque fusée tirée. "Whaaaa! Whoooo! Whoooaaaa!!!". Contre les gens qui crient pendant les feux d'artifice ou qui applaudissent avant la fin. Bon, on se rassure quand même, le spectacle a été de qualité.

La suite de la soirée se déroule dans tout le quartier gay au bas du boulevard Ste Catherine, en remontant vers le centre ville. Que ce fût beau de voir les nombreux sex-shops du coin, les projections de films en affiche, mais aussi les hôtels gays que l'on peut réserver pour deux heures. Le clou de la soirée, la pose avec le transsexuel transformiste déguisé en palmier, distribuant ses flyers pour spectacles avec tarif réduit pour les étudiants. Je vous laisse imaginer le genre.

Allez, on finit par se poser dans un bar, le "Bistro à Jojo".

Ambiance cave à la lumière tamisée avec serveuses bimbos et tables juste devant la scène de concert, on se retrouve pleinement dans l'ambiance Blues Rock de l'Amérique du Nord. Au programme ce soir, les Marshall, groupe de Hard Rock avec leurs propres compositions et des reprises personnelles rudement bien menées. Ambiance garantie, avec le choc entre le public américain agité mais pas trop à table et moi l'européen qui headbangue sévère au rythme de la musique interprétée. De Whole Lotta Love à Born To Be Wild, de Another One Bites The Dust à It's A Long Way To The Top, le spectacle et les interprétations ont été de qualité avec en prime un solo de batterie du tonnerre avant de repartir pour le dernier métro vers 1h. Et en bonus et pour le plaisir le batteur qui fait ses dédicaces au chevelu qui s'éclate à sa droite. Voilà comment passer un super moment.

Une bonne bière, un excellent groupe, une très bonne soirée. On en redemande!





samedi 27 juin 2009

Day 13: C'est la guerre!

Voilà, il fallait que ça arrive un jour, et rapidement: la vie en collocation c'est périlleux, surtout quand il s'agit de filles et de mecs ensemble. Il fallait s'y préparer, maintenant c'est le début: La guerre est déclarée.

Après une matinée pleine de tranquillité et passée en mode loque, il faut tout de même se mettre à bouger. Première source de conflits: Les filles veulent aller voir une exposition sur le Titanic, mais nous non. Refus catégorique. Passons, on les laisse aller faire leur shopping alors que nous ne sommes pas encore lavés. On les rejoindra faire le notre.

Durant cette période seuls dans l'appart, nous avons pu constater les dégâts que peuvent causer la vie en communauté. Tout d'abord, les mouches volent partout dans la cuisine, quelle horreur. L'évier est sale, rempli de bols de yaourts pas fini. A la sortie du lave vaisselle, nous trouvons une casserole dont les pates n'ont pas été grattées avant d'être mises au lavage. La poubelle a dû être changée car pleine. Le papier toilette de la salle de bains n'a pas été changé. Les chaussures trainent devant la porte d'entrée. C'est une véritable scène de cataclysme devant nous, il nous a fallu au moins une demi heure pour tout remettre en ordre. Qui disait que les femmes sont plus propres que les mecs?

Remontés, nous partons enfin pour le centre commercial. Nous rejoignons les coupables et leurs emplettes, premier arrêt pour nous chez Levi's. J'en ai profité pour acheter donc un jean, chose dont je ne pouvais me permettre en France. Il m'a fallu 1h à peu près pour trouver mon bonheur, chose que les filles ont eu du mal à accepter. Encore plus quand je leur annonce que c'est le premier Levi's de ma vie. Oui, nous n'avons pas les mêmes valeurs.

Seconde étape, Gap, pour Eddy. Pareil, pas moins d'une heure pour chercher ses vêtements, au final un jean et trois polos. La différence réside dans le fait que nous achetons nos vêtements pour au minimum un an, les filles ne comprenant pas notre volonté de prendre le meilleur. Elles auront beau se défendre qu'elles ne jettent pas leurs fringues facilement, que nenni, nous faisons rarement le shopping alors quand nous le faisons, nous le faisons bien. Les conflits continuent donc.

Allez, on se met d'accord, ce soir nous mangeons au Palais de la Bouffe. Chacun met un quart d'heure à se décider. Pour Claire et Perrine, ce sera mexicain avec des tacos. Pour Eddy, ce sera indien, avec du boeuf, du poulet et du poulet au beurre, le tout épicé avec du riz et de la salade. Pour Anaïs, un Burger King avec à la clé un cheeseburger. Et pour moi, en bon américain qui se respecte, je choisis le Triple Whooper avec triple fromage et frites + boisson Super Size. That's the beauty of America! Preuve à l'appui, j'ai réussi à le finir.

Ce soir, soirée qui commence mal. La télévision n'est pas compatible avec Singstar, ces cons n'acceptent que le 60Hz. Du coup, on se rabat sur les blind tests sur Internet. Rebelotte, le wifi fait des siennes et se met à bugger à cause du site. Du coup, blind tests sur youtube, ambiances diverses: Rock, Rap, variétés, dessins animés, BO de films, tout y passe. Le tout entrecoupé des premières scènes cultissime de Full Metal Jacket et du bon vieux Sergent Hartman. Et ça se finit très tard, en témoigne l'heure de publication de cet article. Le repos est bien mérité.




vendredi 26 juin 2009

Day 12: La journée maudite

Il est parfois des journées qui restent à jamais gravées dans les mémoires, des journées auxquelles on se souviendra même dans 20 ans, car elles marquent une vie à tout jamais. Le genre de journée où tout ne sera plus jamais pareil, où l'on se dit que le monde perd l'un de ses plus précieux enfants. Nos pensées vont d'abord vers Anaïs, qui a malheureusement perdu sa tante. Toutes nos pensées vont vers elle et sa famille.

Mais cette journée, le 25 juin 2009, restera pour le monde entier et pour toujours celle où Michael Jackson, le Roi de la Pop, l'inventeur du Moonwalk, chanteur atypique, danseur de rêve, a trépassé. Au même niveau qu'un John Lennon, qu'un James Brown, ou encore un Elvis Presley, sa mort aura bouleversé des millions voire milliards de personnes sur le globe. Qu'il repose en paix.

Mais revenons tout de même sur notre journée, qui restera donc gravée à jamais. Tout d'abord, il faut noter 'l'attaque du fer maléfique" dont Eddy fût victime, heureusement sans gravité. Petite explication. Alors que celui-ci avait préparé la table et sorti le fer à repasser, il fût agressé par celui-ci après l'avoir branché. De l'eau bouillante est alors sortie des trous, il a été contraint de l'amener sur la petite terrasse. Une petite frayeur, il a réussi à s'en remettre tout de même.

La suite, direction Montréal. Il était temps pour les filles de changer leurs euros. Après quelques bureaux pour comparer les taux, direction l'Eaton Centre pour encore voir d'autre bureaux. Inévitablement, passage par l'immense Place de la Bouffe, et les filles déjà émerveillées devant les boutiques. Plus tard, car il fait beau et très chaud, nous nous rendons vers le Parc Jean Drapeau.

Le Parc Jean Drapeau est situé sur une île adjacente à l'île de Montréal, plus petite mais plus naturelle. D'un côté, un parc d'attractions et un parc aquatique, de l'autre de la végétation et des sentiers dont un magnifique panorama de la ville bordée par l'immense Saint-Laurent. Le Saint-Laurent, fleuve mythique, borde Montréal et a un débit très élevé. Sa grande largeur en fait un rendez-vous incontournable à voir. Aussi à voir, l'immense bio-sphère qui s'élève à plsieurs dizaines de mètres de hauteur.

Après une pause dans l'herbe, il est temps de repartir, déjà. Dans la station de métro, en regardant un peu la télé (oui, il est possible de regarder la télévision dans certaines stations de métro de Montréal), nous voyons que Michael Jackson a été hospitalisé d'urgence. La discussion suivit un peu sur lui avant qu'Anaïs et Pauline nous livrent un débat des plus philosophiques entre qui de Johnny Depp et Orlando Bloom est le plus sexy dans "Pirates des Caraibes". Sans parler du passage sur Ben Afflek ou encore George Clooney. Que ce fût rigolo.

En rentrant, nous avons eu droit à une très grosse averse à la sortie du bus. Le genre d'averse qui vous tombe dessus en deux minutes, que l'on ne voit pas arriver et qui trempe jusqu'aux os. Le tout avec de l'orage et un incendie déclaré au coin de la rue. Nous avons dû nous réfugier dans un magasin avant de pouvoir rentrer à la maison rapidement.

Après quelques séchages, je décide de prendre l'ordinateur pour me regarder le clip de Beat It, le célébrissime tube de Michael Jackson. Et là, sous mes yeux horrifiés, je découvre des "RIP" se succédant dans les commentaires de la vidéo. Ho, non, ce n'est pas possible! Eh bien si, la télévision vient nous le confirmer: Michael Jackson, l'un des plus grands artistes de ce monde, vient de nous quitter à l'âge de 50 ans des suites apparemment d'un arrêt cardiaque. Eddy et moi étions inconsolables pendant un moment, la nouvelle nous a abasourdi. Voilà comment s'est déroulé cette fameuse journée du 25 juin 2009...

La suite, il était temps tout de même d'aller faire des courses et remplir ce frigo qui faisait pitié. Gros motif de satisfaction puisqu'enfin nous pouvons affirmer que celui-ci est plein! Mais un dernier hommage s'impose, pour l'immense artiste qu'a été Michael Jackson, qui aura marqué le XXè siècle de tout son talent.

Rest In Peace, Michael Jackson.





mercredi 24 juin 2009

Day 11: La Saint Jean-Baptiste

Aujourd'hui il est temps pour nous d'arrêter de nous comporter comme des purs mecs. Aujourd'hui il est temps d'arrêter de faire pitié. Aujourd'hui il est temps de se prendre en main. Aujourd'hui, nous accueillons nos prochaines colocataires. Alors aujourd'hui, il est temps de se transformer en fées du logis. Oui, nous avons nettoyé l'appartement comme il se devait, de la table aux plans de travail en passant par l'aspirateur et la salle de bains. Tout était prêt.

Après un vol de 7h et un taxi qui les a conduit sans encombre, nous avons le plaisir de recevoir nos trois demoiselles qui cohabiteront avec nous ces 20 prochains jours: j'ai nommé Claire, Perrine et Anaïs. Le temps de discuter du voyage et de prendre ses marques dans l'appartement, il est déjà temps pour nous par cette chaleur de sortir s'aérer.

Au programme, petite visite du centre ville et du quartier d'affaires, puis les boulevards Ste Catherine et St Denis. Les malheureuses sont affamées après ce voyage, direction McDonald's pour bien commencer. L'Amérique reste l'Amérique, il fallait bien tester le double Big Mac. Comme son nom l'indique, le double Big Mac c'est quatre steaks au lieu de deux. Mais il faut vous rassurer, les steaks sont plutôt fins chez McDo, ça ne vaut pas le Triple Burger de chez Wendy's qui donne envie de vomir à la fin. Les glaces par contre sont un peu plus grosses qu'en France, mais pas non plus de quoi être ébahi.

Allez, il est temps de repartir. Journée importante aujourd'hui, c'est la Saint Jean. Et la Saint Jean au Québec, c'est la grande fête nationale. De ce fait, on se devait de prendre part aux festivités. Du coup, direction l'immense parc Maison-neuve, où se déroulent les concerts et animations. De ce fait, nous sommes passés devant le Stade Olympique et sa tour inclinée, la plus haute au monde.

Allez, on arrive dans le parc. Alors pour vous expliquer un peu et vous faire une idée, la St Jean c'est donc la fête nationale. Nationale oui, c'est le jour et l'endroit de référence pour revendiquer son identité québécoise et sa culture différente des anglophones, un peu mis à l'écart pour le coup. Normal, puisque le Québec a pour origine la Nouvelle-France, envahie et indexée par les anglophones. Mais la culture subsiste, et le québécois reste fier de ses racines et sa culture.

Du coup, la St Jean est la démonstration de cette volonté d'indépendance. Ici, tout le monde est habillé de bleu, tout le monde porte des drapeaux du Québec (aucun canadien dans l'assistance), tout le monde se dessine la fameuse Fleur de Lys sur le corps. Et tous se regroupent devant la scène érigée pour l'occasion, qui fait venir des groupes francophones (oui, les anglophones sont recalés ici, ou alors ils doivent chanter en français). Et ces groupes ne se gênent pas pour scander des "Vive le Québec libre!" ou les animateurs qui chauffent l'ambiance. Notre bon vieux Charles a laissé des traces.

Ainsi cette identité québécoise se retrouve forcément par la langue française, la ville de Montréal qui reste la seule métropole francophone en Amérique, les chants traditionnels, le Stade Olympique, tout ce qui se rapporte à la francophonie. D'ailleurs la langue ici est beaucoup plus défendue qu'en France, où les anglicismes sont légion. Ici, hors de question. Un panneau "Stop" est un panneau "Arrêt", un Kentucky Fried Chicken devient Poulet Frit du Kentucky, bref autant d'exemples illustrant cette volonté de promouvoir le français.

Pour bien s'intégrer, nous allons cherche une bière Bleue. Grosse déception, c'est l'équivalent d'une Kro. Mais bon, nous aurons bu la bière locale en pleine fête nationale, chose rare. Après quelques morceaux, nous décidons tout de même de rentrer, les filles subissant la fatigue et le décalage. Mais nous aurons tout de même pris par à la fête. Ce qui reste, tout de même, l'essentiel.



Day 10: Une journée banale? Non, jamais.

Dixième jour déjà de notre périple en Amérique du Nord, nous sommes arrivés au tiers de notre voyage. Au menu ce midi, pâtes sauce. Second round de notre combat face à ces maudites conserves mais surtout à l'ouvre boite américain pourri. On va dire match nul. Après un bon départ de la conserve qui a commencé à s'ouvrir par le côté, nous avons réussi à l'éventrer vers son centre. Ouf, on va pouvoir verser de façon plus ou moins correcte.

Bon cet après midi, grosse chaleur sur Montréal, facilement 30°. Promenade classique en perspective, le bus part juste sous nos yeux. Grossière erreur de notre part. Dans le bus suivant, (imaginez genre les anciens bus TCRB boulonnais en blanc et bleu), nous nous installons de chaque côté d'une banquette de trois places. Et là, c'est le drame: la tête à claques vient se joindre à nous et s'installe entre les deux. Jusque là, bon, ça va encore.

Jusqu'à ce qu'il se mette à discuter avec moi. Bon, on va dire que c'est la petite ambiance méditerranéenne qui lui manque à ce jeune homme un peu typé maghrebin. Il me parle d'abord du beau temps. Je lui réponds, il me serre la main une première fois. Il me dit être content de me rencontrer. Il me demande d'où je viens, il me serre de nouveau la main en me disant être content de me connaitre. Il me demande quelles études je fais, m'exprime de nouveau sa joie de me connaitre. Je le vois me regarder de la tête aux pieds, et là, se met à passer son bras autour du cou... Je m'avance et lui fais comprendre que non. Grand froid entre lui et moi alors qu'Eddy se force à ne pas exploser de rire. Plus un mot jusqu'à l'arrêt, il me resserre une dernière fois la main, enchanté de te connaitre, et voilà.

Oui, après le punk gay québécois chanteur de variété, je viens de me faire draguer par un maghrebin gay québécois un peu excité par mon corpus. La dernière image que l'on aura du gaillard sera son amour des animaux et son envie d'aller attraper un pigeon joyeusement. Bref, passons. Direction le vieux Montréal, puis remontée sur le Boulevard Ste Catherine. Passage obligé au Hard Rock Cafe, très sympa comme toujours. La suite de l'East Coast Tour, avec en consommation deux cocktails vodka et fruits très rafraichissants. Le genre de choses que l'on aura jamais l'occasion de boire à l'Outback de Boulogne ou au Singe de Calais...

On remonte vers les quartiers huppés sous le fameux Mont Royal, puis on redescend vers la célèbre Université McGill. Passage devant la boutique souvenirs, et les pulls et caleçons à l'effigie de l'établissement. On ne verra sûrement jamais ça à l'ULCO!

Retour à l'appart, il est temps pour nous de fêter comme il se doit notre deuxième année validée. Au menu, Pepsi, Lays barbecue SUPER SIZE (!!!), petites saucisses coupées à la moutarde, le tout dans une ambiance PES. Oui, l'esprit bibite est de retour. Mais parfois, ça fait passer le temps, surtout quand, je me répète, la télévision n'est pas propice à l'épanouissement culturel.

Voilà, encore une journée que l'on pensait sans grande histoire, qui aura réussie une nouvelle fois à être marquée par un drôle de souvenir. Demain, les filles arrivent. Va pas falloir se laisser faire, la lutte sera sans merci. Allez, un bon voyage à nos nouvelles colocataires (que je ne connais même pas ou à peine, mais que voulez vous, c'est ça la condition étudiante et les désistements en règle...).





lundi 22 juin 2009

Day 9: La grande bouffe

Aujourd'hui a été une grande journée riche en succès pour nous. Enfin, nous réussissons à apprivoiser la cuisine. Jugez plutôt.

Après un réveil marqué par les travaux sous la fenêtre (décidément, nous sommes maudits), il était temps de passer à l'action. Au menu ce jour, omelette fromage. Après avoir cassé 4 oeufs blancs canadiens et les avoir battus, la cuisson devait être parfaite. Le résultat, une sorte de bouillie dans le style gloubi-boulga, et en plus pas très conséquente. Un semi-échec, elle était bonne quand même. Mais nous avons tout de même été rationnés, voir photo plus bas. La prochaine fois, il faudra 6 oeufs pour 2 personnes.

L'après midi a été consacrée à la recherche d'une pédale multi-effets pour basse. Première étape, premier magasin. Une étrange impression d'arriver dans un local où nous pouvions faire ce que nous voulions. On demande au type s'il est possible d'essayer les pédales, il nous répond qu'il n'est pas le vendeur. Ha, ben qui est-il et qu'est-ce qu'il fait là? Cela restera un mystère. Et quand bien même on tombe sur le vendeur, il nous dit de revenir plus tard. Bon ben, échec.

Le second magasin se trouve à côté, et est immense. Découpé en plusieurs parties, il propose donc: une section pour baffles et tables de mixage, un paradis pour batteurs, une librairie pour partitions et tablatures, une boutique pour instruments à vents, et enfin la boutique guitares et basses. Immense (voir photo, le magasin couvre toute la façade verte), avec un large choix. Le vendeur sympa fait essayer une pédale, essai satisfaisant, mais on va aller jeter un coup d'oeil dans d'autres magasins.

Direction donc le Boulevard St-Laurent. Comme son nom l'indique, c'est un immense boulevard de type bien américain, bien large et long de plusieurs kilomètres. Nous avions repéré des magasins dessus, mais ce fût un échec, nous n'en avons trouvé aucun. Frustrant après avoir fait plusieurs kilomètres. Enfin, ça fait une ballade. On reprend le métro pour revenir à la boutique précédente. Il est à peine 18h, et le magasin fermait déjà. Nous qui nous plaignons de la France... Un autre vendeur a eu juste le temps de me proposer une énorme pédale avec un drôle de rabais (300 $CAD au lieu de 1400), on ira l'essayer plus tard.

Pour terminer l'après midi, nous passons par le centre ville et le Square Victoria, très agréable avec le temps favorable. Passage par une petite fontaine devant le Palais des Congrès, puis retour à l'appart. Au menu ce soir, riz crème fraiche et steak haché.

Le steak haché, c'est quelque chose ici. Bien gros, et aussi surprenant que cela puisse paraitre, il est déjà assaisonné. Le tout donne un résultat très bon, encore heureux avec les antibiotiques et les hormones de croissance. La suite, hot dog, traditionnel, cela faisait un moment que nous n'en avions pas fait. Soirée devant le PC, tellement la télévision est nulle (récemment en publicités cultes, nous avons eu droit au masseur de dos et aux lunettes de soleil HD qui ravivent les couleurs. Waow).

Bref, rien de bien transcendant aujourd'hui. Mais vivement que les filles arrivent, avec leurs recettes de cuisine ;).





dimanche 21 juin 2009

Day 8: Le vieux Montréal

Voilà bien longtemps que nous n'avions pas pu passer une nuit de sommeil réparatrice. Après l'épuisante Toronto, nous avons enfin pu faire une grasse matinée, réveil aux alentours de midi. Au programme de la journée, ballade sur le vieux port et le vieux Montréal grâce au temps enfin clément.

On sort du métro à l'Hôtel de Ville ainsi que devant le Palais de Justice, puis direction le port et la place Jacques Cartier. Une nouvelle fois, la musique était mise en valeur avec une scène qui était érigée pour les petits groupes. Jack Lang a réussi à exporter son concept au Québec. Petit groupe sympa, puis direction les quais. On passe devant le mythique Cirque du Soleil avant de s'avancer vers le Saint-Laurent.

Le Saint-Laurent, c'est le fleuve monstrueux qui entoure l'île de Montréal et qui se jette dans l'Atlantique, celui là même qui fût remonté par le grand Jacques Cartier et au bord duquel la Nouvelle France fût fondée. Jacques Cartier, on pense une nouvelle fois à lui avec l'énorme pont à son nom qui se dresse derrière nous. La structure est impressionnante, typique de la grandeur du continent américain.

On retourne vers le vieux Montréal, avec ses vieilles bâtisses rappelant les Vieilles Villes en France. Retour sur la place Jacques Cartier, et inévitablement on se fait arrêter par un premier curieux personnage. La discussion qui suivit entre lui et nous restera à jamais gravée dans les mémoires. Petite explication: On se fait intercepter par un homme qui se met à nous demander si nous allons aller vers le Paradis ou l'Enfer. Et ensuite, il s'est mis à nous baratiner dans le plus pur français québécois qu'il fallait laisser Jésus Christ rentrer dans notre coeur, afin que nous puissions accéder au Paradis. Le tout en nous souhaitant une bonne fin journée sans même nous inviter à aller dans une quelconque église. Parmi les passages cultes, on retiendra:
-"Vous avez entendu parler de Jésus Christ?" "Une ou deux fois..."
-"Il faut ouvrir votre coeur, vous êtes vides mais Jésus va entrer en vous"
-"If you want to talk about the Devil, come with me!" "Vous voyez, le Diable existe, il s'incarne et possède les hommes pour vous pervertir."
Oui, nous aurons eu la joie de se faire intercepter par un prêcheur québécois.

La seconde joie et le second personnage de la journée se trouvait sur la scène plus bas. Au départ, tout semblait bien se passer... Un groupe au look punk prenait possession de la scène, peut être allions nous assister à un concert festif... Le rack à effets de guitare semblait bien fourni, bref ça annonçait quelque chose quoi. Jusqu'à ce que le chanteur/guitariste se mette à parler au micro. Là, ce fut l'échec total. Avec ses mimiques, nous pouvons enfin affirmer que nous avons pu voir de nos propres yeux et en concert la prestation d'un punk gay québecois. Je vous laisse imaginer le personnage. Le résultat, ben un concert de variété de deux chansons, dont l'une avec seulement la guitare sans aucun effet. Voilà comment décrédibiliser tout un mouvement. La suite, c'est la speakeuses qui les enfonce encore plus "Alors vous avez pas eu trop peur de nos punks?". Ben à vrai dire, ça laisse sceptique...

La suite, c'est une énorme ballade à pied dans le vieux Montréal, avec ses vieilles bâtisses chaleureuses et ses innombrables boutiques de souvenirs. Ensuite c'est au tour du quartier d'affaires vide en plein dimanche et ses gratte-ciels typiques. Et enfin la Rue Sainte-Catherine, avec toutes ses boutiques. Retour à l'appart en début de soirée.

Le grand succès de cette soirée d'ailleurs, ce fût notre premier vrai repas, complet et pas trop américain. Pâtes et steak, avec sel s'il vous plait! Oui, il nous en faut peu pour être contents. Mais nous ça nous convient. Sur ce, à demain pour de nouvelles aventures.






Day 7: Toronto, ville musicale

Dans la vie il existe une règle d'or qui consiste à s'amuser dès que possible. Encore plus dans une chambre d'hôtel de luxe, encore plus quand on est deux amis bien cinglés et encore plus avec une Bible et le Livre Mormon. Voilà comment passer une superbe soirée à blasphémer et à se fendre la gueule devant la grandeur de l'Amérique puritaine. Jugez par vous même... Ensuite, un petit creux m'a forcé à aller au McDo ouvert 24/24 juste en face. J'ai pu réaliser mon rêve: bouffer un Big Mac affalé sur le plumard du Marriott devant la télévision. Le pur cliché. Ce pays est superbe.

Le lendemain, dur réveil. Nous avions programmé le réveil à 8h30 mais devant l'échec de la pluie au dehors nous avons décidé de prolonger la nuit jusque 10h. Histoire d'au moins profiter de la piscine de l'hôtel quand même, parce que c'est devenu la tradition. Piscine, mais aussi un agréable spa pour se détendre après une dure nuit. Allez, fini la rigolade, il se fait faim, et direction le Taco Bell cette fois.

Le Taco Bell, c'est le fast-food mexicain par excellence avec les tacos donc, mélange de viande hachée, salade et fromage rapé enveloppés dans une galette molle ou croustillante, au choix. Mais l'Amérique nous surprend toujours, car dans notre menu family (ben oui on avait faim) la boisson n'était pas comptée. Il a fallu la payer à part. This is America. Bon dans l'ensemble oui c'était bon, mais personnellement je préfère les gros burgers à trois steaks aux hormones, question de goût.

Après un passage dans la boutique "Tout à 1$" (publicité mensongère au passage) et ses magnifiques produits pour la crise (voir plus bas), direction le centre ville malgré la pluie qui continue. Nous nous arrêtons chez un disquaire dont la musique a attiré notre attention. En effet se produisait un concert d'un groupe Rock très sympathique, voire même très bon, nommé "Band Of Skulls". Bonne performance pour les 3-4 morceaux que nous avons vu. Hé oui, les groupes sont invités à jouer n'importe où et très régulièrement ici.

Suite du centre-ville et direction l'énorme Eaton Center. L'Eaton Center, c'est un centre commercial immense, l'un des plus grands d'Amérique du Nord, avec 4 à 5 étages d'innombrables magasins et même une nouvelle Place de la Bouffe. La suite se déroule dans le bâtiment de la Hudson Bay Company, l'une des plus vieilles entreprises du monde. On va se chercher à boire au 8è étage, devant le vieux City Hall de la ville. Culte.

Il est encore tôt, nous pouvons retourner voir les concerts. En effet, en plus du disquaire était organisé un festival sur la place principale de la ville, en plein air et gratuit. Très bonne initiative, de la musique partout, des groupes locaux ou non, bref un véritable tremplin et une opportunité énorme de se faire remarquer ou de passer un bon moment.

Le premier groupe, Golden Triangle, était très original et plein d'énergie. Le second, par contre à partir de là on ne connait plus le nom, était venu de Long Beach, Californie, et était bien typique de là bas avec leur façon de jouer plutôt bourrin et d'hurler au micro. Mais on aura au moins vu un groupe typique bien cliché, avec un super percussionniste à la casquette sublime. Voir plus bas.

On retourne chez le disquaire qui nous avait invité à revenir, pour assister au groupe cultissime du jour. Un mélange d'un peu de tout, avec entre autre la violoniste et accordéoniste, le chanteur coincé à la chemise bûcheron rouge made in Canada, ou encore les membres qui changent d'instruments en fonction des morceaux. Bravo pour la performance. Le résultat donne une musique plutôt agréable et joviale. Première surprise l'explosion de confettis. Et enfin la touche ultime de l'artiste, le rythme gardé en laissant place au micro à l'explosion des bonbons dans la bouche (désolé, on a plus le nom...). Cultissime.

Mas déjà il se fait tard, il faut retourner à la gare. Définitivement Toronto est une ville géniale, où il fait bon vivre et où la musique est mise en avant, ce qui est un plaisir pour les groupes et le public. Le retour en train fût long une nouvelle fois, Super Conasse était avec nous aussi, en débitant bien fort son espagnol. Enfin elle s'est vite calmée. De retour donc à Montréal, déjà des souvenirs pleins la tête. Yes, we did it!