mardi 16 juin 2009

Day 0: Le grand départ

Le grand jour, le grand départ... Première étape, le métro. La fournaise, la sueur, les effluves, la promiscuité, et la galère pour se rendre vers la bonne ligne jusque Gare du Nord. Et à, à la fin de ce calvaire, nous nous rendons compte que nous sommes loin d'avoir terminé... Arrive alors le RER B.

Seconde étape donc, pire que la première. Ici quand on parle de fournaise c'est plutôt un four, la sueur de la fontaine, la promiscuité telle un scotch et les effluves pouacres et acides qui vous piquent les narines et qui donnent le sentiment de te coller à la peau même en étant resorti.

Pas de temps à perdre, il faut prendre l'Orly bus. On court et on arrive à l'attraper à temps. La tentative d'achat de billet devant le contrôleur fut infructueuse, nous allons devoir voyager clandestinement. A l'éventuel contrôle on se fera passer pour des italiens pensant le payer avec le ticket de métro. La répétition de la comédie pendant 10 minutes fut très enrichissante d'un point de vue grammatical et lexical.

Arrivée à Orly, ouf, pas de contrôleur. Enregistrement des bagages, et ensuite la douane nous attend. Mais Orly reste Orly, et persiste un petit air d'Algérie.

Départ en vacances sous des mots doux tels "vous n'avez aucun respect" "c'est incroyable" ou encore "ta gueule". Ben oui, c'est long de passer la douane, alors la meilleure méthode reste de passer sous les rembardes le plus discrètement possible (ou pas), ou de griller la politesse en doublant par l'intérieur des virages les personnes pas assez attentives. C'est beau l'excitation des vacances.

Le vol bien passé, malgré les hôtesses peu aimables qui ne daignent servir de l'eau qu'au bout d'une heure. C'est dur de ne pas boire après tant de souffrances dans les transports. Encore plus quand on vous répond "Trop d'eau fait rouiller" après 5 verres demandés en un quart d'heure. Mais bon, tant pis. Voici donc comment s'est déroulé le début du voyage...

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