lundi 20 juillet 2009

Day 30 + 1: La fin d'une histoire

Bon, il se trouve que l'article précédent n'était pas assez complet et a été rédigé un peu tôt comparé aux événements qui se sont encore produits. Revenons un peu en arrière...

La dernière soirée a déjà été plus mouvementée qu'elle n'y parait. Alors que nous sommes rentrés avec une bonne poutine dans le ventre et que tout le monde avait regagné sa chambre, Eddy terminait tranquillement de se préparer. Là, ce fût le drame. En catastrophe, il est venu me tirer de ma chambre. Le motif, les toilettes viennent de se boucher, et ont inondé la salle de bain. Il fallait bien un dernier problème! Après la serrure cassée à l'arrivée, le toilette bouché au départ, évidemment.

Bon, tout d'abord, il a fallu éponger la salle de bain inondée. Ensuite, c'est Claire qui a pris les choses (en l'occurrence la ventouse) en main pour essayer de déboucher ce satané toilette. Après plusieurs coups, sans succès, j'ai essayé à mon tour. Après 3 ou 4 gros coups dans le fond, j'ai réussi à le déboucher! Ouf, nous sommes sauvés. Bilan de l'opération, un Eddy violé dans son intimité fécale. On se serait cru dans "Les Sims" avec cette scène. Le toilette se bouche, la ventouse pour déboucher, et donc des progrès en mécanique au final. De même pour nos progrès en cuisine et en nettoyage, avec cette satanée poubelle.

Lendemain, après une courte nuit, il fallait nettoyer l'appartement qui devait être prêt à 12h. Tout se passe bien, tout est nickel, du sol jusqu'au lavabo de salle de bain. Eddy et moi commençons à nous préparer à manger, il restait des pâtes, de la sauce et du steak. Malheureusement, nous somems passés à table à 11h55. Cinq minutes plus tard, le propriétaire arrivait devant nos bouches grandes ouvertes. Gloups. Nous avons quinze minutes pour finir notre assiette, laver les plats restants, mettre à la poubelle le reste et appeler le taxi. Je vous raconte pas la scène de mouvement dans l'appartement. Finalement, nous descendons à la porte avec nos valises à 12h20. Au revoir, le 1027 rue Charlevoix.

Bon, maintenant, direction l'aéroport, nous y arrivons vers 12h45, l'avion est à 19h50. Le temps a été un petit peu long, il faut l'avouer. Mais bon, nous nous sommes encore émerveillés devant l'Amérique du Nord dans toute sa splendeur. Des fontaines d'eau gratuites, des toilettes propres, et même un Burger King en plein aéroport. Ni une ni deux, nous avons foncé et pris quatre Whooper Jr. Ce fût notre dernier festin. Rapidement nous passons la douane sans trop de problèmes, nous nous retrouvons en zone duty-free. Il nous reste plus qu'à attendre devant les postes de télévision et nos MP4.

Enfin, l'embarquement arrive. Six heures de vol en vue, qui sont finalement passées sans problèmes et plutôt rapidement. Après un dernier salut à la belle Montréal et au grand St-Laurent, nous prenons notre premier repas rapidement avant de réussir à nous endormir quelques moments. Après un petit déjeuner pas très bon (une compote ratée, un jus d'orange pas frais et un muffin pas très goûtu), nous arrivons en vue de Paris.

Là, nous avons pu assister à la beauté de l'organisation des aéroports de Paris. Tout d'abord, nous sommes sortis au milieu des pistes et avons dû prendre le bus pour rejoindre l'aéroport, pas assez de passerelles disponibles après une attente d'une demi heure dans le ciel après une piste libre. Ensuite, le calvaire des bagages. Nous avons perdu 1h, oui, je dis bien 1h, dans l'attente de nos valises sur le tapis roulant, celles-ci arrivant au rythme d'une toutes les minutes. Un calvaire. Merci les aéroports de Paris.

Après avoir pris l'Orly bus et le métro, nous arrivons à Paris pour rejoindre le père d'Eddy qui nous a accueilli dans son quartier. Au menu ce midi, un dernier PFK (ou KFC). Ben oui, nous avons commencé par KFC, nous terminons par KFC. Normal. Et enfin, direction la Gare du Nord pour ce qui sera les dernière 3h de transport du mois, après près de 60h déjà. Petite frayeur quand le distributeur de billets a annoncé le train de 14h20 complet devant Eddy. Du coup, il a dû prendre un bilelt pour 17h et prendre en clandestin celui de 14h20. Ouf, personne n'est venu s'assoir à mes côtés sur une place réservée.

Nous arrivons donc à Boulogne à 17h, après un voyage sans encombre. Grand bien nous en a pris de partir tôt, car nous aurions pu rester bloqués à la Gare du Nord toute l'après midi et revenir en soirée avec le feu qui s'est annoncé quelques minutes après notre départ, coupant tout le réseau.

Enfin nous sommes de retour, nous avons retrouvés tout le monde, avant le petit coup de déprime post-retour. Oui, car retour à la beaufitude, à la routine, dans la "ville de ploucs" boulonnaise. L'été va être long, très long. Mais nous en avons plein les yeux. Ce voyage restera inoubliable, et nous aura fait voir ce que pouvait être la grandeur du Canada et la décadence des Etats-Unis. Ici Boulogne sur Mer City, PdC, France, à vous les studios.



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