mardi 7 juillet 2009

Day 20: Boston's amazing Freedom Trail

Aujourd'hui nous réussissons mieux car le temps se découvre et la température meilleure. Il est temps de sortir visiter Boston à travers sa ligne rouge touristique, la "Freedom Trail".

La Freedom Trail de Boston, c'est une immense ligne rouge qui traverse la ville en passant par ses lieux cultes, longue de 6 kilomètres. Le parfait circuit pour touriste, et nous y passons inévitablement. Le parc Boston Common, le Capitole, le City Hall, le port, tout y passe pour notre plus grand plaisir. Un patrimoine culturel riche, Boston ayant joué un grand rôle dans l'indépendance des Etats-Unis, avec la Boston Tea Part et la Bataille de Bunker Hill. Sans oublier les magnifiques panoramas de la ville que l'on peut admirer de plusieurs points de vue.

Passage par le quartier rital. Mon dieu, une honte, nous nous sommes sentis blessés et outrés devant un tshirt "France sucks". Les insultes ont fusées envers eux, qui osent nous insulter alors qu'ils sont venus ici à cause d'une famine et qui continuent de vivre dans un communautarisme exacerbé façon Chinatown. En soulignant qu'ils continuent de parler italien sans jamais parler anglais depuis un siècle qu'ils sont là. Elle est belle l'immigration vers les Etats-Unis.

Après avoir pris un bon sandwich au Subway et engrangé une quinzaine de kilomètres dans la journée, il est temps de prendre le bus pour New York. Le plus beau de ce voyage, ce sont les cimetières placés entre les autoroutes et les centres commerciaux. That's the beauty of America. Mais bon, pas de Super Connard en vue cette fois.

Après 4h de trajet, nous arrivons à New York City. Début des emmerdes. D'abord, les innombrables lignes de métro incompréhensibles et mal famées. Nous allons voir un agent, lui parlons anglais, et nous répond en français. Il a grillé notre accent. La honte. Celui-ci nous dit que pour rejoindre Jersey City, ville de notre hôtel, il faut aller au World Trade Center prendre le Path Train, direction "Up". OK.

Mai ce fût une grave erreur. La station est au sud, nous sommes en train d'aller vers le nord. Bon, on s'arrête à la station suivante, mais pas moyen de passer de l'autre côté pour faire demi-tour. Le mec de l'accueil nous dit de le faire à la station suivante. Foutue station. Un quart d'heure d'attente, enfin le train arrive et nous emmène à la station suivante. Encore un quart d'heure d'attente. Foutu métro.

Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. A quelques stations de notre arrivée, le train fait son arrêt, jusqu'ici normal. Une minute passe. Puis deux. Puis cinq. Nous sommes bloqués, les portes ne s'ouvrent toujours pas. Au bout de dix minutes, on daigne nous dire sur un ton un peu ahuri et peu rassurant que le métro est "out of service". Nous réussissons à sortir sans se faire encastrer. Des pompiers sont sur place, la police déployée dans la rue. Que se passe-t-il? Mystère.

Bon, du coup, il faut tout descendre à pied. De nuit. On arrive à la station de metro World Trade Center, mais pas de Path Train en vue. On tourne dans quelques pâtés avant de demander notre chemin avec en réponse un accent encore et toujours typique "America" (prononcez "Omeuwiku"). Enfin, on y arrive, à côté de Ground Zero. Mais le Path, c'est encore une magnifique invention new-yorkaise. C'est comme le métro, mais pas sur le même réseau. Donc paiement différent et les tickets ne marchent pas ensemble. Magnifique. Mais ce n'est pas fini!

Ici, dans le Path, il y a plusieurs lignes. Mais quand tu es touriste et que tu ne connais pas, pas moyen de savoir quelle ligne et donc quelle voie prendre. Du coup, le doute s'installe. Un homme nous dit de prendre le train sur le quai où nous nous trouvons. Mais l'accent pourri ne rend pas la chose crédible. Du coup, on va voir un agent qui nous dit de prendre l'autre train. Ouf. On a failli se faire avoir par un con de new-yorkais. En fait la subtilité, c'est que le train indique son terminal au moyen de petites initiales au dessus de ses portes d'accès. Ha.

Bon, celui-là, il ne s'est pas arrêté au moins. On arrive enfin à l'hôtel, le Marriott Courtyard de Jersey City.

I love Boston. New York sucks.


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