mardi 7 juillet 2009

Day 21: New York, entre grandeur et décadence

Quand on dort dans un Marriott, la tradition c'est de se détendre dès le réveil. Du coup, direction la piscine et le spa. Premier bémol, pas de vestiaire ni de douche. Aie. Du coup, obligés de se changer dans les toilettes et la douche dans la chambre. Second et troisième bémol, la piscine est trop froide, le jaccuzi trop chaud. C'est un échec.

Il est temps de partir en ce jour d'indépendance du 4 juillet. On reprend le fameux Path Train jusque la 33è rue? On remonte et l'on passe par le célébrissime Times Square. Comme tout le monde le sait, c'est plein de publicités partout, des écrans géants, des buildings immenses. Mais c'est irrespirable, une foule dense et épaisse, un bordel complet. En plus on se fait intercepter par diverses farces. Le cow-boy nu, la vieille cow-girl en soutif (beurk), les distributeurs de pub, et même un distributeurs de capotes Obama et John McCain. Une capote God!!!

Premier arrêt, derrière Times Square, M&M's World. Le capitalisme exacerbé. Des tshirts, des culottes, des casquettes, des distributeurs de table, et enfin, le saint graal, des immenses tubes distributeurs de M&M's multicolores. Les classiques, mais aussi noirs, argent, crème, marron, bleu foncé, un régal. On n'a pas pu s'empêcher de prendre notre livre de bonbons.

On remonte toujours, second arrêt dans une pizzeria gringo. On commande 5-6 parts de différentes pizzas, mais le new-yorkais reste new-yorkais, avec son anglais de merde. Il n'a rien compris de ce qu'on lui a demandé, et nous a filé seulement deux parts d'une même pizza. Tant pis pour lui.

Toujours vers le nord, cette fois, entrée dans le sud-ouest de Central Park. L'immense parc est un dédale de chemins et de nature en plein milieu de cette masse de grattes-ciel et d'immeubles en brique pas ravalés depuis un siècle. Des terrains de jeu, de sport, de grands espaces, c'est un assemblage de toutes les activités de plein-air possibles. Il était inévitable de prendre un hot-dog ici dan ce lieu culte. Un plaisir.

Arès plusieurs arrêts allongés dans l'herbe, des tours de lacs avec les fameux joggers new-yorkais qui ne manquent pas de s'afficher, et les passages barbecue gringo du 4 juillet, nous finissons par sortir vers Harlem au dessus de Central Park. La classe devant le boulevard Malcolm X et l'ambiance Rap qui règne. Second hot-dog de rigueur. Pendant le festin, on se fait interpeller par un noir demandant une clope. A défaut de clope, il nous demande des M&M's à la place. Bon d'accord. Ca se passe comme ça, à New York.

Retour vers le sud depuis la 110è rue. On longe l'ouest de Central Park avant de finir par s'arrêter au McDo se prendre un double cheeseburger. Comme de bons américains, on le prend à emporter et on trouve un endroit tip-top pour déguster. Broadway, en plein milieu d'un carrefour. Oui, c'est possible. Et c'est la classe.

On continue vers l'ouest et l'Hudson River. Ce soir, en ce 4 juillet, feu d'artifice. On se pose dans l'herbe en face du New Jersey, le pied. Le feu d'artifice était plus loin que nous ne le pensions, mais ce n'est pas grave, il était immense, bien gros, bien américain. Mais pas de bouquet final. Tant pis, les M&M's étaient là pour nous consoler.

Le retour, la descente de Broadway de la 90è à la 33è rue, sachant qu'entre deux rues il y a en moyenne 100 mètres. Trop cher le métro, et trop nul. Mais au moins, on peut bien visiter la ville. Premier pèlerinage au Trump International Hotel & Tower, l'endroit même où Borat a fait sa commission devant les new-yorkais médusés. Retour sur Times Square, toujours autant de monde. Il nous a fallu 15 minutes pour retrouver la station Path. Oui, ici, les stations de métro ne sont pas toutes liées, bien que ce soit les mêmes. That, is the beauty, of America.


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