mardi 7 juillet 2009

Day 23: Le vrai New York

Dernière journée à New York City. Au programme, encore des endroits cultes. Après le réveil, dernier passage dans le Path Train, le calvaire se termine. Aujourd'hui, nous nous arrêtons au World Trade Center, à la station de Ground Zero. L'endroit où tout a été reconstruit, les tours alentours et la station de train, mais pas les tours au milieu. C'est la magie américaine.

Aujourd'hui au programme, le mythique pont de Brooklyn. On y accède rapidement, et la longue marche commence, près d'un quart d'heure sous une chaleur étouffante. Le pont est tout de même impressionnant, très haut et long avec ses deux piliers le surplombant. Mais l'Amérique reste l'Amérique, le pont est tout rouillé et demanderait un bon coup de peinture. Mais pourquoi s'embêter, tant que ça tient comme ça. On en profite pour admirer Brooklyn, Manhattan, et la statue de la Liberté au loin.

On arrive donc dans le célèbre quartier de Brooklyn. C'est plus respirable et vivable que Manhattan, pas de hautes tours ni de monde sur les trottoirs. u coup on se ballade dans le quartier résidentiel typique, avec ses climatiseurs et sorties de secours partout sur les maisons. A Alger ce sont les paraboles, ici les climatisations. Même combat.

On finit par trouver la Main Street commerçante, avec tous ses stands et supérettes. Il y a même des marchands de fruit! On finit par tomber sur McDo, ça tombe bien on avait besoin de se rafraîchir. Du coup, on commande un Sundae. On en profite pour passer aux toilettes. Ha, les toilettes. ici, il faut demander une clé pour y accéder. Du coup, ça doit être nickel. Ben non. Les Etats-Unis, c'est le pays où les toilettes sont les moins bien entretenus, quel que soit le magasin. C'est dur.

On sort, on continue de remonter la Main Street pendant quelques kilomètres. Jusqu'au moment où, d'un coup, on se retrouve face à une immense autoroute aérienne, suspendue par un énorme pont de fer vert (comme à Boulogne Tintelleries pour les trains, mais en plus gros et en pire). Là, nous étions arrivés à un endroit bien pourri. Le genre d'endroit mafieux, où toutes les maisons sont crades, où le McDo est mal fâmé, où l'industrie se fait sentir et où chaque passant vous regarde de la tête au pied. Nous étions arrivés à un endroit vraiment craignos.

Du coup, on se rabat sur la station de métro à côté. Là, c'est pareil. On voyait un pont noir un peu laissé à l'abandon, il se trouve que ce pont sert pour le métro. Ben dites donc, ça fait peur d'aller là dessus. Non là, nous nous trouvons vraiment en Ukraine ou un endroit dans le genre. Un soulagement de retourner vers Manhattan.

La suite, nous étions très fatigués. Les taxis jaunes partout ne font que klaxonner et nous user, les sacs se font lourds, les jambes engourdies et fatiguées. Du coup, on se pose devant le mythique Madison Square Garden. Quelques minutes plus tard, on décide de retourner vers l'Hudson River. Grand mal nous en a pris. Nous nous sommes retrouvés dans un désert, l'impression d'un quartier coupé spécialement pour tourner un film ou une série. Les routes immenses avec peu de voitures, les trottoirs vides, les parkings qui ne servent à rien. Voilà le grand paradoxe de New York, en plein Manhattan.

Avant de partir, essai de prendre un verre au Hard Rock Cafe, avec son mur de corps de guitares. Ce fut un échec, il faut faire la queue avant de rentrer et attendre son tour. Du coup, on retourne à la station de bus. C'est incroyable. Il nous a fallu une demie heure pour commander nos tickets, avec trois guichets ouverts. La mage de Greyhound. Mais ce n'est pas fini!

A l'embarcation, nous présentons nos tickets et passeports comme tous les autres. Sauf que nous nous sommes avancés un peu vite, mon dieu il a fallu que nous reculions à la porte et attendre son signal. D'accord. Le premier, un gros noir, nous dis "Follow me". On avance, et on se fait encore une fois reculer par l'autre, un vieux con. Bon d'accord. En fait, il y avait trop de monde pour un seul bus, ils en ont fait venir un deuxième. Mais ces cons de ricains, au lieu de laisser les gens se placer eux mêmes, ont fait bourrer le premier bus à mort pour laisser dix personnes dans le second. Du coup, on a été séparés. Vraiment des tocards.

Première et seule escale, Albany, capitale de l'Etat de New York. Un petit air de Gare du Nord a commencé à flotter avec les français venus en masse. Le chauffeur demande à ce que tout e monde sorte, même si l'on est pas au terminal. Quelle délicatesse et doux son d'entendre un "Putain casse les couilles" typiquement français, un plaisir. Dans la gare, l'impression d'être seulement qu'entre français.

Les toilettes, typiques américains, bien crades. Limite on se salit plus en se lavant les mains. Mais bon. C'est l'Amérique. Suite et fin, dans un bus aux airs de réfrigérateur, la climatisation à 15° malgré les demandes des passagers de monter le chauffage. Mais le gros con de ricain n'a fait qu'acquiescer sans agir. La frontière, une impression de retour à la civilisation. Des douaniers souriants et gentils, des toilettes propres, une atmosphère vivable. Le bon retour.

I love Boston. New York sucks.

(Désolé pas de photos, la batterie a claqué on a dû prendre un autre appareil qui ne passe pas sur le mac).

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