mardi 7 juillet 2009

Day 19: Boston la magnifique

Mes excuses pour ce retard sur le blog, nous n'avions pas pris le Mac pour partir aux Etats-Unis, donc je n'ai pu continuer d'écrire. Cependant, le papier existe, et j'ai tout noté. Du coup, les articles vont être bien publiés!

C'est parti pour le trip aux Etats-Unis, après presque 20 jours de vacances, déjà. Première étape et avant toute chose, le voyage en bus, de nuit. Plutôt miteux, très grinçant et assez inconfortable. Pas trop de monde heureusement, et après une heure de route, premier arrêt à la frontière.

Nous y sommes! Pas de fouille de sacs, mais des agents clichés à la Brandon à l'air sévère et hautain, avec chewing-gum, obligatoire. Il refuse de nous faire passer ensemble Eddy et moi, car nous ne sommes pas de la même famille. Il s'est repris à deux-trois fois pour se faire comprendre car, bien sûr, il ne daigne pas articuler. En bons français, on a le droit de passer au bureau derrière pour le fameux questionnaire. Non, nous ne sommes pas nazis ayant le SIDA et coupables de détournements d'enfants. Bref.

La suite, quelques difficultés à dormir avec les routes pourries nord-américaines. Prochain arrêt, Burlington dans le Vermont, l'équivalent de Boulogne à la sauce américaine. Ville bien typique du pays, on y retrouve les clichés bien sûr. La Main Street commerçante, la night-life, les rues interminables, les maisons qui se ressemblent, les drapeaux américains qui flottent. This is America!

Plus tard nous nous arrêtons encore sur une aire d'autoroute, avec McDo et Subway en concurrence. Puis ensuite l'aéroport de Manchester et son énorme parking sur cinq étages. La récompense vient après 8h de route. Boston, Massachussetts. Les immenses grattes-ciel, les drapeaux sur chaque bâtiment, un inévitable Chinatown... Et les Super Connards qui en profitent pour faire sonner leurs réveils à 6h30, heure d'arrivée du bus. Logique, faut être bien réveillé!

Malheureusement le temps n'est pas clément: pluie, brouillard, odeur de marée basse. Pour peu on se croirait à Boulogne. Nous nous posons au milieu de la gare centrale pour manger et se débarbouiller le visage, au milieu des clochards. La classe. Il est temps de rejoindre les filles, parties la veille, à leur hôtel.

Avec le superbe temps, direction le centre commercial pouet-pouet du coin. Les prix sont un peu élevés, nous n'avons pas les mêmes moyens que les Gontrand américains. Du coup, on se rabat sur l'hôtel Marriott que l'on avait réservé pour déposer nos affaires. Ouf, une chambre est libre.
L'hôtel, le Marriott Copley Place, est très luxueux. Chambre 4 à 5 personnes au 33è étage, lits nickels, oreillers merveilleux, écran plat. Le pied.

Nous repartons pour le centre-ville pour la suite de la visite, malgré le temps qui ne s'améliore toujours pas. Passage par le vieux Boston en briques rouges, caserne des pompiers, parc en plein milieu de la ville. Le temps se dégrade encore, il faut s'abriter pour aller manger. Au menu, McDo, le premier fast-food que l'on trouve. America is Back. Le pire McDo au monde, où il n'y a même pas assez de place pour s'installer. Honteux.

Maintenant, passage par H&M pour se couvrir. Un vendeur est étonné d'entendre du français et nous demande de où vient-on. Ben, de France, oui c'est encore possible du français venant de France... Allez, direction le Hard Rock Cafe. Mon paradis. Grande boutique, une centaine de cymbales derrière le bar, des reliques partout, sous un air de Billie Jean. Le pied total.

Plus tard, visite de la célèbre université d'Harvard. Le campus, mais d'abord la boutique, une vraie foire. Des sweats, mugs, casquettes, stylos, affiches et même des tire-bouchons à l'effigie de l'établissement. C'es pas demain la veille qu'on en verra autant à l'ULCO.

Il est maintenant temps de se reposer après une éprouvante journée de marche. Inévitablement, direction la piscine et le spa de l'hôtel pour se détendre, avec une vue du toit donnant sur les 35 étages nous surplombant. Tout simplement incroyable. La fin de la soirée, petite sortie aux alentours de l'hôtel.

Il fallait passer par une rue glauque américaine pour vraiment se marquer de la culture locale. On aura été arrêtés par le véritable dealer noir américain. Culte. Le repas se déroulera tranquillement au Wendy's, avant de retourner profiter de tout le confort de notre chambre. Boston, c'est vraiment un pied monumental, même sous la flotte. Cette ville est superbe.

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